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696. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

Walewski me dit de n’avoir plus d’indulgence, et qu’il m’autorisait à écrire ce que je pensais sur les pièces. — Mais, lui dis-je, il y a cette semaine une pièce de X… — Ah ! […] À côté une espèce de vieux petit mayeux bordelais, le menton dans son assiette, au fausset inouï, aux notes comiques de casse-noisette, le soprano du gazouillement, et sa femme, une figure qui fait penser à la Reine des Merlans dans une féerie. […] Le dîner Magny aura été, en dépit de quelques empêcheurs, un des derniers cénacles de la vraie liberté de penser et de parler. […] J’ai pensé au mot de Duclos. […] Elle a pensé à mettre, pour notre retour, une toilette que nous lui aimons.

697. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Penses-y bien ! Pense qu’un meurtre commis par ta main sur ce brave soldat, son frère, est encore là tout présent à l’esprit de la ville où son cadavre est tombé sous tes coups, et, au-dessus de la place où son sang a coulé, plane la vengeance publique qui attend son assassin ! […] Ce qui est fait est fait, n’y pensons plus. […] Voilà ce que j’ai pensé en route. » XV Les renseignements, comme on le pense, sont ceux de l’estime et de l’affection générales pour cette jeune fille, la providence visible de ses compagnons de fuite. […] Il pensait et parlait librement sur ces matières, mais il ne proscrivait ni n’insultait personne pour sa foi ou pour son incrédulité.

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