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607. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »

De là aussi ses vives peintures de leurs propriétés, qui sont à ses yeux comme des reflets confus du caractère de l’homme. […] Buffon semble nier les bonheurs du premier jet, suspecter la verve, exclure la peinture à fresque, aussi charmante dans les pages d’un livre que sur les murs d’une coupole.

608. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265

Bazin, dans les deux volumes qu’il a consacrés à l’Histoire de France sous le ministère du cardinal Mazarin, s’est attaché à dégager le récit historique des séductions qu’y avaient jetées les peintures du cardinal de Retz, et il l’a fait, même au risque d’y éteindre quelque peu la vivacité et l’intérêt. […] Voilà les côtés que Retz a merveilleusement saisis et connus, le caractère des hommes, le masque et le jeu des personnages, la situation générale et l’esprit mouvant des choses ; par toutes ces parties, il est supérieur et hors d’atteinte dans l’ordre de la pensée et de la peinture morale, autant que Mazarin peut l’être lui-même dans l’histoire comme signataire de la paix des Pyrénées.

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