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534. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Je n’en parle que parce que c’est là encore un coin essentiel de son caractère et de son talent : ce prétendu démocrate se délectait en effet, soit en vers, soit en prose, aux peintures aphrodisiaques les plus raffinées. […] M. de Latouche rendait compte du Salon de peinture dans le journal ; à propos d’un dessin d’Isabey, il fit une allusion trop directe au roi de Rome. […] Il y faisait, du parterre et des loges, une peinture très ironique en satirique pénétré.

535. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159

ce sera chose perdue plus tard… Dans les premiers chapitres de ses Paysans, M. de Balzac a tracé une peinture des paysans comme les a faits la Révolution. […] Puis il nous parle des peintures de la Sainte-Chapelle qu’il a été voir avec son neveu Viollet-le-Duc, qui s’est écrié : « Eh bien, maintenant il faut un perroquet pour cette cage !  […] ce misérable ferrailleur a acheté, l’année dernière, la bibliothèque d’un portier dont il a tiré 12 000 francs ; et c’est dans cette vente, faite obscurément, que Lefèvre a acquis le manuscrit des Conférences de l’Académie royale de peinture, où nous avons retrouvé la vie inédite de Watteau, du comte de Caylus, que tout le monde croyait perdue.

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