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336. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SOUZA » pp. 42-61

Les peintures nuancées dont nous parlons supposent un goût et une culture d’âme que la civilisation démocratique n’aurait pas abolis sans inconvénient pour elle-même, s’il ne devait renaître dans les mœurs nouvelles quelque chose d’analogue un jour. […] Dans Eugène de Rothelin, l’auteur n’en est plus à cette donnée à demi personnelle et la plus voisine de son cœur ; ce n’est plus une toute matinale et adolescente peinture où s’échappent d’abord et se fixent vivement sur la toile bien des traits dont on est plein. […] L’auteur de Cinq-Mars a su seul de nos jours concilier (bien qu’imparfaitement encore) la vérité des peintures d’une époque avec l’émotion d’un sentiment romanesque.

337. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Balzac. » pp. 443-463

Ces impressions de l’enfance, ressaisies plus tard dans les jugements ou dans les peintures, s’y font sentir par un fonds d’émotion singulière, et sont précisément ce qui y donne la finesse et la vie. […] Oui, M. de Balzac a peint les mœurs de son temps, et son succès même en serait une des plus curieuses peintures. […] Il avait le goût, la passion des œuvres de l’art, peinture, sculpture, antiques ameublements.

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