Il est complet ; il est beau par la peinture de l’âme violente de Rita, de l’âme incertaine d’Allmers et de leur souffrance à tous deux. […] C’est l’action pure, en dehors de toute philosophie, de toute idée morale, de toute peinture des caractères (sinon superficielle et réduite, pour les mousquetaires, à des signes particuliers, pour Cromwell et le roi, à des signes généraux très faciles et voyants), en dehors enfin de toute observation, de toute émotion, de tout style. […] Après tout, ce qu’on acclamait, c’était, — tout souci littéraire écarté, — le Courage, la Pureté, la Fidélité, l’Héroïsme, la France et l’Armée française ; et ce sont choses plus intéressantes, en effet, et plus émouvantes que la beauté plastique des vers et même que la profondeur et la vérité des peintures dramatiques. […] Il est déjà arrivé plus d’une fois que le charme savant des peintures qui lui servent de considérants compromît l’autorité et l’efficacité de ses arrêts. […] Le reste, — mots brutaux et poivrés, franches peintures de vilaines mœurs, silhouettes de personnages immondes, satire véridique et qui ne craint pas d’appeler les choses par leur nom, — je l’accepte et même je le loue.
Cette jeune fille royaliste, catholique ardente, étudiait avec zèle la musique et la peinture, dans cet atelier où régnait le calme des sanctuaires. […] Les éditeurs de sa correspondance ont donné son portrait d’après une peinture de madame Vigée Le Brun. […] Il est plus probable qu’il s’installa dans la chapelle, et il n’est pas impossible qu’il y ait vu des peintures représentant des scènes de voyage et de vie rustique. […] Pour les hommes de ce temps, le monde avait toujours été tel qu’ils le voyaient (c’est pour cela que leurs peintures de l’antiquité nous paraissent grotesques), et le jugement dernier le trouverait tel encore… Le monde matériel apparaît à l’imagination comme aussi stable que limité, avec la voûte tournante et constellée de son ciel, sa terre immobile et son enfer ; il en est de même du monde moral : les rapports des hommes entre eux sont réglés par des prescriptions fixes sur la légitimité desquelles on n’a aucun doute, quitte à les observer plus ou moins exactement. […] Elle nous intéressera encore par la peinture « des relations nouvelles des deux sexes, telles qu’elles se formèrent sous l’influence du christianisme », et elle nous plaira par l’accent, inouï jusque-là, de la courtoisie.