Maury surtout et son audace, son front d’airain, son attitude athlétique, son ton de conversation, trouvent dans Arnault un peintre vigoureux et plein de relief, qui ne recule devant aucun trait de la ressemblance. […] Un jour, au peintre David, qui lui faisait la grimace en voyant des fleurs de lis dessinées qu’il avait assez imprudemment sur son gilet, il répondit : « Que voulez-vous ?
Le peintre ou le poète pourrait n’avoir pas plus besoin de génie que l’artificier n’en a besoin pour composer selon des formules chimiques et lancer dans des directions calculées ses fusées multicolores. […] Léonard de Vinci conseille aux peintres de recueillir les expressions diverses de physionomie que le hasard met sous leurs yeux ; plus tard, ils les pourront rapporter au visage forcément indifférent du modèle : ils auront pris de la sorte la vérité sur le fait.