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171. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300

me dit-il, c’est un massacre. ce mot aurait suffi pour arrêter ma curiosité ; mais il me parut que c’était un exemple rare de la différence du fracas et de l’action ; de l’intention du peintre et de son exécution, de la contradiction du mouvement et de l’expression. […] Si ce peintre avait placé son tableau entre celui de Rubens et celui de Le Brun, je crois que nous ne l’aurions pas vu.

172. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

Cependant le tableau est composé, et le peintre s’y met le premier, au beau milieu de la toile, en s’efforçant de s’y faire voir plus grand que nature parmi les objets diminués. […] Chez lui le philosophe domine le peintre. […] Bernardin de Saint-Pierre voit en observateur et décrit en peintre. […] Entre l’écrivain qui les voit par l’esprit, sous la forme de types, et celui qui, l’œil fixé sur l’objet, en suit servilement les contours comme la lumière indifférente dans l’appareil photographique, il y a le peintre. Bernardin de Saint-Pierre est ce peintre.

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