S’il ment avec la parole, c’est le poète ; avec le son inarticulé, c’est le musicien ; avec les formes dont il fixe les attitudes, c’est le sculpteur, et son art n’est que le développement extrême du langage des gestes (dont le danseur figure un état très fugitif) ; avec les lignes et les couleurs, c’est le peintre, et que fait-il sinon de rendre aux hiéroglyphes des écritures primitive leur véritable aspect et toute leur ampleur naturelle ?
On a vu de grands peintres, de grands sculpteurs, de grands musiciens à peu près dépourvus de vraie intelligence.