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434. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Jean Richepin »

Rabelais et Régnier feraient différent de ce qu’ils ont fait, sous peine d’être inférieurs à eux-mêmes. […] Et, du reste, pour ce que ces chansons en argot expriment et pour ce que la traduction française nous en apprend, il n’était vraiment pas la peine de se verdir à cette langue-là ! […] Selon moi, — je l’ai dit, mais j’insiste parce que la cause est grave et que le poète condamné de La Chanson des Gueux vaut la peine qu’on insiste, — toutes les qualités de sa poésie, qui n’est pas que truande et féroce, acharnée, archiloquienne, mais souvent d’une tendresse et d’une compassion infinies (voir, entre autres, Le Chemin creux, les Pleurs de l’arsouille et surtout le Grand-père sans enfants), appartiennent à son âme, et les défauts de cette poésie à son temps et au malheur qui l’a fait naître au xixe  siècle.

435. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »

Celui-ci, ayant son siège au groupe des brancardiers divisionnaires, ne peut joindre qu’avec peine des hommes trop nombreux disséminés sur un réseau trop étendu, mais lui, qui est attaché au groupe des brancardiers du bataillon, il circule dans les tranchées et vit familièrement avec ses frères d’armes.‌ […] Ma grande peine est de vous quitter, mais je sais vous retrouver bientôt. […] A peine François de Torquat a-t-il quitté le parapet, entraînant ses Bretons, qu’une première balle lui brise le poignet.

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