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2388. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Ce n’était pas la peine de nous faire perdre tant de temps à l’analyse des Premiers principes. […] Le retournement de la machine contre l’homme est un problème tel qu’on peut se demander si c’était la peine d’exterminer les fauves et les carnassiers, étant donné qu’ils seraient remplacés par une zoologie métallique, infiniment plus redoutable que les animaux féroces antédiluviens, que le tyrannosaure de cinquante-cinq mètres de haut.

2389. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

  Ainsi, Messieurs, en résumé, on constate deux types de structure qui permettent de distinguer sans peine les glandes salivaires des mammifères de celles des oiseaux et des reptiles ; mais l’anatomie ne peut fournir aucun caractère capable de faire discerner les glandes et les glandules salivaires entre elles chez le même animal ; de sorte que chez un mammifère, par exemple, toutes les glandes et glandules salivaires se ressemblent, et la tenture anatomique d’une parotide ne diffère en rien de la texture d’une sublinguale. […] On était tellement dans l’idée que les diverses salives ressemblaient toutes les unes aux autres, en raison de la conformité de structure des organes qui les produisent, qu’on ne s’était même pas donné la peine de vérifier cette opinion par l’expérience. […] Il en fut pour cette sécrétion comme pour toutes les autres : on la crut identique avec la sécrétion parotidienne, parce que les glandes qui les produisaient paraissaient avoir une structure anatomique analogue, et l’on ne se donna pas la peine de vérifier cette induction par l’expérience directe.

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