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1176. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435

Et quand sur ce fond d’un paysage si neuf et si grand se détachent les deux plus gracieuses créations de figures adolescentes, et que la passion humaine y est peinte aussi dans toute sa fleur et dans toute sa flamme, il y a de quoi mériter à jamais de vivre, et de quoi couvrir bien des erreurs, des ignorances et des infirmités qui se trahissent ailleurs chez l’homme et dans son talent. […] Il excelle déjà à peindre les retraites ombreuses au milieu des rochers, les bords des ravines couverts d’arbres, et, du sein des pierres calcinées, toute cette puissance de végétation magnifique et comme monstrueuse.

1177. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110

Désiré Nisard est un écrivain d’idées très fines et de nuances très variées, qui, de préférence et d’instinct, est allé aux hommes de nuances dans l’histoire, comme Mélanchton ou Érasme, pour les peindre et les expliquer. […] Qui a jamais peint comme lui les sentiments désintéressés et chastes ?

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