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1107. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303

Les nombreux amis auxquels il lut, cahier par cahier, ces mémoires dont il était si fier, eurent raison d’en féliciter l’auteur, de lui donner des encouragements et des conseils ; de lui recommander « de les continuer dans le plus grand détail qu’il pourrait », de ne rien retrancher « de ce qui peint l’homme dans les moindres circonstances de sa vie », de ne pas trop céder sur ces points au goût simple et un peu nu du trop classique abbé Fleury, lequel en fut d’ailleurs très satisfait. […] Mais, Boswell s’attachant à Johnson, nature puissante, colossale et elle-même grossière, l’a pu peindre à ravir et faire le livre le plus intéressant dans son genre, en s’y accordant tous ses défauts de parasite.

1108. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin (suite et fin.) »

Il s’est bien gardé de nous peindre le postillon au trot, ou le sabot du cheval en l’air, ou de nous montrer, au front de Madeleine, des bandeaux ou des boucles de cheveux qu’il n’a pas eu le temps de regarder. […] Rousseau dans ce charmant passage des Confessions, voulant peindre Mme Basile, n’a pas fait autrement.

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