Ces Captives du roi des morts deviennent de pauvres ouvrières qu’un patron avare exploite : Toujours tisserons draps de soie, Jamais n’en serons mieux vêtues : Toujours serons pauvres et nues, Et toujours aurons faim et soif… Nous avons du pain à grand peine, Peu le matin et le soir moins… Mais notre travail enrichit Celui pour qui nous travaillons ! […] quelles splendides et ravissantes visions devaient-ils faire passer dans ces faibles cervelles troublées, et combien de pauvres Bovary purent-ils faire !
On y donnerait des repas aux pauvres gens, au pied de la statue d’un homme illustre ; l’hôte serait obligé de se mettre à table avec ses invités ; il ne leur laverait pas les pieds, mais il leur donnerait des bas et des chaussures. […] N’est-il donc arrivé qu’aux seuls jeunes gens de se heurter partout à des bornes en cherchant un bien inconnu ; d’être habiles par les livres, les exemples, et point par l’expérience ; d’avoir « l’imagination riche, abondante, merveilleuse, et l’existence pauvre et désenchantée ? […] C’est le temps où son style, de plus en plus pauvre de pensées, se charge de figures, et où l’on voit comme du rouge aux joues de ce vieillard qui ne craint rien tant que d’avoir les qualités de son âge.