mon pauvre enfant ! mon pauvre homme ! […] Je suis, mon cher ami, comme un pauvre hibou, tout seul, sicut nycticorax in domicilio.
Je suis une âme simple et sincère ; n’estimant rien que le naturel ; une bergère des Alpes en littérature, un pauvre poëte rêveur, une bonne petite femme artiste, aveugle-née de génie qui n’a jamais su ce qu’elle faisait, quand elle écrivait, et qui n’a jamais visé qu’à être aimable, dût-elle en mourir de chagrin. […] (Pauvre brebiettet) Quand je fis Indiana, mon premier livre, j’étais tout instinct. […] L’opinion a pensé toujours tout le contraire de ce que Mme Sand nous apprend sur sa pauvre petite âme, ignorante, involontaire, enfantine, et voilà pourquoi elle essaye aujourd’hui de l’éclairer, cette opinion, en se confessant !