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1405. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

Ses héros sont trop bien dressés pour oser montrer la moindre hésitation ; ils nous font un peu l’effet de ces pauvres soldats prussiens que l’on exerce à marcher, la jambe roide, les coudes serrés au corps, comme des automates plutôt que comme des hommes, et qui tremblent au moindre juron du sous-officier qui les commande. […] Aussi le pauvre Racine n’eut-il qu’une fois peut-être un élan vers la vraie nature. […] Un classique de l’empire, Baour-Lormian, avait traduit en vers académiques les poésies d’Ossian, en faisant ainsi, le pauvre homme, du romantisme sans le savoir. […] pauvre enfant, qui voulez être belle     Et ne savez pas pardonner ! […] Le pauvre Ducis émondé, écrasé, ratissé et peigné par les critiques que nous connaissons, n’eut pas même la permission d’être lui-même, et le peu de libertés qu’il osa prendre lui attira encore des reproches de tous côtés.

1406. (1907) Propos littéraires. Quatrième série

La pauvre psychologie est un peu délaissée pendant ce temps-là. […] Ainsi vous vous rappelez le développement si brillant qui interrompt à un moment donné le récit dans Les Pauvres Gens : Hélas ! […] Je vous aurai toujours fait relire Les Pauvres Gens. […] Mais voilà que ce pauvre Boche tombe dans son escalier et en garde quelque temps une certaine excitation cérébrale. […] Si enlever la Finlande à la Russie était rude, enlever la Norvège au pauvre Danemark était relativement facile.

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