C’est le baptême, le commencement des études, la contemplation de la nature, la vie d’ascète dans une grotte de la montagne, l’expulsion de partout du prêtre révolutionnaire pour la nouveauté de ses opinions, sa retraite dans un temple, l’apparition d’une comète annonçant de tragiques évènements, sa défense avec un chapelet contre un guerrier qui veut le tuer, le pouvoir de son influence mystérieuse amenant le naufrage de la flotte mongole, sa condamnation à mort où le sabre du bourreau est brisé par un éclair, son exil dans une île éloignée, ses prédications, ses pèlerinages, sa mort au milieu de ses disciples en pleurs.
A Monseigneur le comte de Saint-Florentin, ministre et secrétaire d’état, commandeur des ordres du roi, &c. Monseigneur, Les Beaux Arts ne furent jamais ingrats envers leurs bienfaiteurs. Vous les protégez : c’est à eux qu’il appartient d’éterniser le souvenir de vos vertus. Ils s’en acquitteront sans doute : leur gloire est inséparable de la vôtre. La mienne, Monseigneur, me semble assu- rée, puisque vous daignez permettre à cet Ouvrage de paraître sous vos auspi ces.