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1932. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre V. Swift. » pp. 2-82

. —  Mais le diable serait partout mieux venu qu’eux. —  Dieu me damne ! […] à leur figure, on voit bien qu’ils ne font pas carême. —  Sire vicaire, avec vos airs graves, j’ai bien peur — que vous ne couliez un regard fripon sur la femme de chambre de madame. —  Je souhaite qu’elle vous prête sa jolie main blanche — pour raccommoder votre soutane et repasser votre rabat. —  Partout où vous voyez une soutane et une robe, —  pariez cent contre un qu’il y a dedans un rustre. —  Vos Eaux-Vides, vos Amers, vos Platurks 994, et toute cette drogue, —  pardieu !

1933. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

Il se sent homme en retrouvant partout autour de lui la marque de son labeur et de sa pensée ; il est satisfait « de voir toutes les choses si prêtes sous sa main, et tous ses biens en si bon ordre, et son magasin d’objets nécessaires si grand1030. » Il rentre volontiers chez lui, parce qu’il y est maître et auteur de toutes les commodités qu’il y rencontre ; il y dîne gravement « et en roi. » Voilà les contentements du home. […] » La croyance en Dieu, la croyance du cœur, non pas la phrase du catéchisme, mais l’émotion intime, l’habitude de se représenter la justice toujours vivante et partout présente, voilà le sang nouveau que la Réforme a fait entrer dans les veines du vieux monde, et qui seul s’est trouvé capable de le rajeunir et de le ranimer.

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