Seulement, quoique très enlevée, cette seconde partie du roman est assurément inférieure à la première, qui se passe en Bretagne.
Il serait pourtant intéressant que l’un d’eux, entre une cabriole au cirque Molier et une partie de quinze au club élégant, voulût bien nous confier quelques notes historiques sur l’abaissement intellectuel de leur milieu social. […] Jeunesse morte aux belles choses de la vie, qui a communiqué une partie de sa mort à notre jeunesse, prise aussi des folies énervantes du million et qui se tourne vers la Bourse, comme vers le seul temple où repose la seule divinité qu’on puisse désormais adorer. […] Si nous comparons la durée relativement courte du développement de la civilisation à celle des temps préhistoriques ; si, comme le remarque le grand Büchner, nous observons qu’une portion restreinte du globe se prépare à ce développement ; si nous songeons que la vitesse du progrès s’accroît au fur et à mesure de sa continuité ; si nous ne perdons pas de vue qu’au milieu de notre vie raffinée, subsistent encore, en nombre considérable, les impulsions et les instincts grossiers de notre passé barbare, et que le struggle for life, dont le caractère sauvage s’est transmis des animaux à nous, fait rage, toujours, parmi les hommes ; alors nous reconnaîtrons que nous sommes à l’aurore de la civilisation et que nous n’avons parcouru qu’une petite partie du chemin de lumière ouvert devant nous.