C’est qu’il faut être un grand coloriste, un grand dessinateur, un grand paysagiste, un savant et délicat imitateur de la nature ; avoir une prodigieuse variété de ressource dans l’imagination ; inventer une infinité d’accidents particuliers, de petites actions, exceller dans les détails, posséder toutes les qualités d’un grand peintre et cela dans un haut degré, pour contrebalancer la froideur, la monotonie et le dégoût de ces longues files parallèles de soldats ; de ces corps de troupes oblongs ou carrés, et la symétrie de notre tactique.
C’est une chose très particulière, en vérité, que cette science du métier qu’ont même de très jeunes poètes, attentifs aux leçons données par les maîtres comme Théodore de Banville.