. — Ajoutez que ces divinations et ces affirmations véhémentes sont fort souvent dépourvues de preuves ; Carlyle laisse au lecteur le soin de les chercher ; souvent le lecteur ne les cherche pas, et refuse de croire le devin sur parole. — Considérez encore que l’affectation entre infailliblement dans ce style. […] Nous avons ses paroles, nous pouvons entendre son accent ; nous saisissons autour de chaque action les circonstances qui l’ont fait naître ; nous le voyons sous sa tente, au conseil, avec le paysage, avec sa physionomie, avec son costume ; tout le détail y est, jusqu’aux minuties. […] Notre parlement est un grand moulin à paroles où les intrigants s’époumonent pour arriver à faire du bruit1468.
L’un des premiers ouvrages de Marivaux fut L’Iliade travestie (1716), qu’il fit moins encore pour déprécier le divin Homère que pour venger La Motte des grosses paroles de Mme Dacier.