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501. (1899) Le préjugé de la vie de bohème (article de la Revue des Revues) pp. 459-469

Quel causeur réputé dans les plus aristocratiques salons brillera de l’éclat d’un Paul Adam, montrera l’ironie parfaite d’un Paul Hervieu ? […] Pour être exceptionnel, il faut faire sentir qu’on peut, dans le convenu, être parfait : autrement, on n’est qu’anormal et dévoyé.

502. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »

C’est là un exemple parfait de Bovarysme puéril, car à se concevoir autrement qu’il n’est, l’enfant s’attribue les qualités et les aptitudes du modèle qui l’a fasciné : il se réalise tel qu’il se veut jusqu’au moment où la réalité commune contredit son pouvoir de réalisation individuelle. […] Chateaubriand, qui ne restera dans la mémoire des hommes que pour avoir écrit quelques phrases d’une sonorité, d’une construction et d’un rythme parfaits, adéquates aux sentiments de mélancolie passionnée qu’il y exprima, Chateaubriand estimait en lui le politique et l’homme d’État qui portait ombrage au premier consul.

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