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445. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand »

On voit pourtant quelle était l’opinion que s’étaient déjà formée du personnage ceux qui l’avaient observé de près, et dans la Galerie des États-Généraux, dans cette première et fine série de profils parlementaires dont le La Bruyère anonyme était Laclos, à côté d’un portrait de La Fayette, retracé dans son attitude et sa pose vertueuse sous le nom de Philarète, on lisait celui de M. de Talleyrand sous le nom d’Amène ; c’est d’un parfait contraste. […] Talleyrand, s’il l’avait jamais eu, l’avait perdu de bien bonne heure : il n’avait gardé que le bon sens parfait et fin, mais aussi un bon sens égal, imperturbable.

446. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Note »

L’ordre le plus parfait a régné de bonne heure chez lui. — Il s’est sagement confiné dans une retraite bien choisie, pour y travailler plus à loisir. […] L’imagination voit un ciel d’une pureté parfaite ; mais quand l’œil veut en faire l’épreuve en quelque sorte, on découvre par degrés dans toutes ses parties ces vapeurs plus ou moins épaisses qui affaiblissent et décolorent les plus beaux jours, et qui les décolorent précisément afin que l’œil puisse trouver quelque repos.

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