Et c’est une entente parfaite entre nous, sur les erreurs de ce grand homme, qui a dit à propos du premier chemin de fer : « Il faut donner ça à Paris, comme un joujou, mais ça ne transportera jamais un voyageur ni un colis ! […] Demoget, l’architecte de Jean-d’Heurs, qui a habité, pendant des années, Angers, disait que dans l’Anjou, il n’y avait pas de fermage, mais du métayage, qui forçait le propriétaire à entrer en relations avec son tenancier, plusieurs fois, dans l’année, et que chaque propriétaire se réservait dans la ferme, un logement, et qu’il était stipulé que, dans le cas où il n’amènerait pas de domestique, le laboureur ou sa femme lui en servirait, et que ces rapports fréquents du seigneur et de son paysan, rapports qui existent encore de nos jours, expliquaient cette parfaite entente de la noblesse et du peuple, dans les guerres de la Vendée. […] Pour la représentation parfaite, il faut des hommes d’une troisième catégorie, qui réunissent les deux aptitudes. » Vendredi 26 octobre Mon château en Espagne, serait d’avoir une galerie, comme la salle de la gare Saint-Lazare, avec tout autour des livres jusqu’au haut de la poitrine, puis avec des vitrines de bibelots, allant au-dessus de la tête. […] Jeudi 22 novembre Un intelligent, ce pauvre Magnard, mais un parfait sceptique, ne croyant à aucun sentiment.
Sous la discrétion extrême de ses paroles en politique, sous l’aménité parfaite de ses manières, on aurait pu distinguer jusqu’à la fin en lui cette noble fibre persistante et la chaleur d’une conviction patriotique intime survivant même à toutes les étincelles. […] Je suis ici dans la plus parfaite solitude, car ceux qui la troublent m’importunent, et je les écarte volontiers. […] On a trop souvent jugé Anacréon d’après des traductions qui ne permettent pas même de soupçonner la grâce parfaite, l’originalité piquante, l’inimitable légèreté de style. […] Fauriel, lorsqu’on l’interrogeait sur Cabanis, n’en parlait jamais que comme de l’homme le plus parfait moralement qu’il eût connu. […] Lorsque l’historien veut résumer en un seul chapitre l’ensemble de cette administration et de ce règne, il a l’intention parfaite de ne juger le monarque que sur des actes positifs, mais il ne l’embrasse peut-être pas suffisamment selon le génie qui l’animait.