Selon moi, des traits pareils se reproduisent assez exactement aujourd’hui. […] pour mon âme abattue, Tous lieux sont désormais pareils. […] La langue poétique intermédiaire dans laquelle Jean Polonius se produisit a cela d’avantageux qu’elle est noble, saine, pure, dégagée des pompons de la vieille mythologie, et encore exempte de l’attirail d’images qui a succédé : ses inconvénients, quand le génie de l’inventeur ne la relève pas fréquemment, sont une certaine monotonie et langueur, une lumière peu variée, quelque chose d’assez pareil à ces blancs soleils du Nord, sitôt que l’été rapide a disparu.
D’ordinaire, en effet, il se pose le christianisme comme une limite absolue, comme un horizon au delà duquel il ne remonte pas, pénétré surtout qu’il est, avec raison, de sa haute grandeur, de son caractère sans pareil dans l’ensemble, de son opposition essentielle au paganisme enfin, plutôt que de quelques rapports secondaires. […] Dans un temps où il y aurait encore une Anthologie française, une seule pièce pareille suffirait pour y marquer un nom. […] Ampère est fertile en pareilles images appropriées, mais qui se dissimulent plutôt chez lui sous un tour d’ingénieuse exactitude, et qui surtout ne s’affichent jamais en s’étalant.