De pareils calculs sont nécessairement inexacts et défigurent les phénomènes physiologiques. […] Depuis Eberle, je ne sache pas qu’aucun physiologiste ait eu l’imagination assez forte pour obtenir un résultat pareil.
Nous aurons une Vie d’Adam, où Delteil, qui « croit être aujourd’hui le seul homme capable de comprendre Jeanne d’Arc », se certifiera sans doute le seul capable de comprendre le premier homme ; une Vie d’Eve, où les hanches et le poitrail fleurissant de notre première mère seront un peu là, et où le biographe lui dédiera le juste los d’avoir été, malgré le serpent, celle de toutes ses pareilles qui se crut le moins obligée de chercher midi à quatorze heures (il est vrai qu’il n’y avait encore qu’un homme) ; une Vie de Napoléon, où nous le verrons gagner d’une seule haleine toutes les batailles de l’empereur ; une Histoire de la Révolution française, une Histoire générale de la femme, d’Eve à nos jours, enfin La Nature (roman) et La Vie (roman).