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1966. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »

Tous les faits géologiques nous prouvent clairement que chaque portion de la surface terrestre a subi des changements de niveau lents mais nombreux, et il paraîtrait que ces mouvements oscillatoires se sont manifestés à la fois sur de vastes étendues. […] Dans beaucoup de régions, les roches métamorphiques et granitiques paraîtraient beaucoup plus étendues, si nous pouvions enlever toutes les formations de sédiment dont les couches ne reposent pas sur elles parallèlement à leurs flancs ou à leurs stratifications feuilletées, et qui à leur ligne de jonction avec ces roches n’ont pas été métamorphosées : ce qui prouve qu’elles n’ont pu faire partie du revêtement originel sous lequel les roches granitiques se sont cristallisées. […] Si toutes ces formes intermédiaires n’étaient pas conservées, de simples variétés de transition paraîtraient autant d’espèces distinctes. […] Nous paraissons oublier à chaque instant quelle est la grandeur du monde, en comparaison de l’étendue bornée des régions dont on a pu jusqu’ici étudier avec soin les formations géologiques. […] Les régions immenses de roches métamorphiques dénudées qui s’étendent dans l’Amérique du Sud, par exemple, et qui doivent avoir été soumises à une grande chaleur sous une énorme pression, m’ont toujours paru exiger quelque explication spéciale.

1967. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412

Gabrielle d’Estrées qui est à côté, toute raide et comme emprisonnée dans sa riche toilette, a besoin aussi de quelque explication et de réflexion pour paraître ce qu’elle fut : les témoignages de la notice viennent en aide au portrait. […] Gabrielle était entre les deux ; elle paraît n’avoir pas eu tout l’esprit de son frère, et elle n’eut pas non plus (tant s’en faut) le dérèglement de cette sœur. […] Henri IV fut désolé et paraissait devoir rester inconsolable.

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