Gabriel Sarrazin n’aurait-il eu que le culte et la compréhension entière de ce héros, expédié par Taine en quelques pages, qu’il faudrait souligner cette admiration caractéristique ; mais il y eut plus qu’une simple admiration, plus même qu’un simple amour dans la vénération que M. […] Les dernières pages des Mémoires d’un Centaure sont émouvantes et belles. […] Guyau, a écrit, dans l’Art au point de vue sociologique, quelques pages lumineuses sur le rôle du poète. […] Adolphe Boschot a écrit sur ce point des pages fort intéressantes. […] Si on lit une belle page en vers libres de Verhaeren par exemple, qui est un vrai poète, ou de M.
Monfalcon en tête de la belle et rare édition des Œuvres de la belle Cordière (1853), il est dit à l’occasion d’une des dernières pages qu’on vient de lire : « M. […] On trouverait d’ailleurs dans ce même volume d’Odes, d’Olivier de Magny, au livre IV, quelques pièces, d’un tout autre ton, ardentes, respectueuses, où il se dit amoureux d’une Loyse (page 131, 143) ; dans une ode à Du Bellay (page 133), il décrit les grâces et perfections d’une maîtresse qui, entre autres mérites, a celui de faire des vers aussi bien que Saint-Gelais, ce qui ne saurait s’appliquer qu’à un petit nombre ; il parle, en une chanson (page 137), d’une beauté qui unit dans ses regards Mars à Vénus, ce qui peut s’entendre de notre guerrière ; enfin, dans une pièce à Maurice Sève, où il se représente comme ayant quitté Lyon et absent de s’amie depuis un mois, il s’écrie (page 149) : Rivages, monts, arbres et plaines, Rivières, rochers et fontaines, Antres, forêts, herbes et prez, Voisins du séjour de la belle, Et vous petits jardins secrets, Je me meurs pour l’absence d’Elle, Et vous vous égayez auprez !