Les quelques pages de M. […] Ses pages sur Eschyle sont inoubliables. […] Cela dure toute une page. […] Ne sont-ils pas contents de ces deux pages ? […] Elle est hors de page ; elle a fini ses écoles.
Dans la multiplicité des motifs, c’est toujours la même variété, une page de métiers à côté de supplices de l’Enfer bouddhique ; une page entière d’attitudes de femmes en face d’une page d’attitudes d’hommes ; une page de masques en face d’une page d’ustensiles de ménage ; enfin une page de morceaux de rochers pour décors du jardinage, en ce pays de jardins pittoresques où les morceaux de rochers se payent plus cher qu’en aucun lieu de la terre, en face d’une page d’animaux fantastiques qui mangent les mauvais rêves. […] A la dernière page de l’album, Hokousaï, avec son ironie habituelle, dit : « Si dans l’exécution des mouvements et des mesures il y a des erreurs, veuillez m’excuser. […] Ce livre qui contient cinquante pages de dessins est avec le Shashin gwafou l’album où Katsoushika Hokousaï se montre le plus magistral, le plus en possession de tout son talent. […] Sur la dernière page se voit un peintre qui élève en l’air, d’une seule main, une masse ficelée de rouleaux de sapèques au bout desquels est fiché son pinceau — une allusion d’Hokousaï, je crois bien, à la force qu’il dépense dans ses dessins. […] En 1848, c’est Shûga hiakounin shû, Les Cent Poètes , publication due à la collaboration de Kouniyoshi, Shighénobou, Yeisén, mais dont les dix premières pages sont d’Hokousaï.