« La langue, la conversation et l’esprit697, dit-il, se sont perfectionnés depuis le siècle dernier », ce qui a fait découvrir dans les anciens poëtes beaucoup de fautes, et a introduit un genre de drame nouveau. « Qu’un homme sachant l’anglais lise attentivement les œuvres de Shakspeare et de Fletcher, j’ose affirmer qu’il trouvera à chaque page, soit quelque solécisme de langue, soit quelque manque de sens notable. […] Là, un amant, pour vanter les beautés de sa maîtresse, dit que « des cœurs sanglants gisent palpitants dans sa main722. » À chaque page, des mots crus ou bas viennent salir la régularité du style noble. […] Et ces panégyriques assenés en face durent imperturbablement pendant vingt pages, l’auteur passant tour à tour en revue les diverses vertus de son grand homme et trouvant toujours que la dernière est la plus belle, après quoi, en récompense, il recevait une bourse d’or. […] Il avait perdu les deux places qui le faisaient vivre ; il subsistait misérablement, chargé de famille, obligé de soutenir ses fils à l’étranger, traité en mercenaire par un libraire grossier, forcé de lui demander de l’argent pour payer une montre qu’on ne voulait pas lui laisser à crédit, priant lord Bolingbroke de le protéger contre ses injures, vilipendé par son boutiquier quand la page promise n’était pas pleine au jour dit. […] PAGE (à Monimia).

Hamon, faite par lui-même, selon le modèle des Confessions de saint Augustin (124 pages, imprimées en 1734). […] Je l’ai parcouru, moi, dans la traduction d’Amyot, et une seule fois, et en passant beaucoup de pages. […] Et il commence un prodigieux travail d’annotations, souvent page par page, sur la presque totalité de la littérature grecque et sur une bonne partie de la latine. […] Il nous dit « qu’il n’a point épargné les soins pour n’avancer rien de douteux » (page 4). […] Dans cette page, d’ailleurs, Nicole n’exprimait rien de nouveau : il rappelait simplement l’éternelle doctrine de l’Église.