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1035. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »

Vous savez Marianne, la tache qui est à la page 240 de mon Theologiae cursus completus ? […] Dans l’admirable conversation de l’évêque Jourfier avec le cardinal Finella (Balzac eût certainement signé ces pages), le subtil cardinal a une réflexion qui éclaire jusqu’au fond le caractère de « Lucifer » et toute cette histoire d’un prêtre qui n’est qu’un honnête homme : Le ton de votre langage m’épouvante, et c’est, moins par sa vivacité, hors de toute mesure, que par un tour trop direct où, passez-moi une expression hasardée, ne sonne pas assez l’âme ecclésiastique. […] Ferdinand Fabre est un peintre incomparable des prêtres et des paysans : s’il tente d’autres peintures, s’il aborde Paris (comme dans certaines pages du Marquis de Pierrerue), il y paraît gauche et emprunté.

1036. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Victor Hugo, Toute la Lyre. »

Il n’y a pas une seule pièce dans Toute la Lyre, qui ne rappelle des pages, je ne dis pas analogues, mais parfaitement semblables, de chacun des recueils précédents. […] Lisez cette page (en vous souvenant qu’il en a écrit des milliers de semblables), vous en demeurez, je l’espère, stupides comme moi. […] Il a des pages d’apocalypse qui sont de surprenantes clowneries.

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