/ 2132
975. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Une charmante impression est une impression où un amoureux joue de la flûte à la porte d’une habitation, et où l’on voit une servante, envoyée par sa maîtresse qui l’entend de son balcon, traverser le jardin et lui ouvrir la porte. […] Un dessin des plus spirituels : le père de Kasané, un marchand de marionnettes, qui en a de suspendues tout autour d’un parasol ouvert au-dessus de sa tête, et tient une espèce de pelle où les mouvements de sa main font danser un pantin aux articulations attachées à cinq ou six ficelles. […] Au moment même où le malfaiteur vient d’être tué, le mari rentre chez lui et s’indigne de ce que sa femme et son serviteur ont égorgé un ami qu’il leur avait envoyé, et le serviteur et la femme, reconnaissant qu’ils ont été victimes d’un rêve, ne trouvent pas autre chose, pour désarmer l’indignation du mari, — le serviteur que de s’ouvrir le ventre, la femme que de s’ouvrir la gorge. […] Un épisode de l’histoire de la Chine : un homme monté sur un arbre, une porte que deux soldats chinois sont en train d’ouvrir, près d’un coq qui chante sur un toit. […] Mais il fait encore nuit et la barrière ne s’ouvre qu’à l’heure où les coqs chantent, lorsqu’un fidèle du prince a l’idée de monter sur un arbre, d’imiter le chant du coq, que reprennent tous les coqs de l’endroit, et la porte s’ouvre.

976. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »

Encore une fois, on ne fait point un portrait le pied sur une tombe qui s’ouvre : j’ai tâché du moins de tracer une esquisse fidèle.

/ 2132