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580. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Avec cela, comment se peut-il que, de ces profondeurs spirituelles, quelques mots mis en leur place, le rythme, la rime, nous ouvrent soudain l’accès, et que le poète, s’il veut faire passer en nous son expérience poétique, doive recourir à des moyens si grossiers ? […] J’ouvre au hasard the poetic principle — et je traduis au galop. […] Souday ne nous ouvre-t-il pas sur sa façon de philosopher ! […] Mais il a ceci de particulier, de divin que sa précision elle-même a pour but unique d’ouvrir, aussi grandes que possible, les portes du mystère. […] Paul Tuffrau veut bien m’écrire : il me semble que vos contradicteurs font en général bon marché d’un élément essentiel à mes yeux : la poésie ne me touche que lorsque les séries qu’elle ouvre, — séries d’idées, de sentiments, d’images — restent « ouvertes ».

581. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XII » pp. 47-52

Ponsard en le félicitant de Lucréce : « Vous avez beaucoup lu Corneille : eh bien, croyez-moi, fermez Corneille maintenant et ouvrez Racine. » Madame Sand admire un peu malgré Leroux, qui ne trouve pas sans doute Lucrèce assez avancée : mais elle admire.

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