Et d’aultant que, après avoir plusieurs fois heurté, l’on ne lui respondoit point, il auroit appellé souvant la royne, la priant de ouvrir, et enfin la menaçant de rompre la porte, à cause de quoy elle luy auroit ouvert ; laquelle le roy trouva seule dedans la chambre ; mais ayant cherché partout, il auroit trouvé dedans le cabinet David en chemise, couvert seullement d’une robe fourrée. » Ce fut, selon toute apparence, la version officielle donnée par le roi et ses complices ; les témoins et les acteurs mêmes du meurtre en donnèrent plus tard une plus véridique. […] Darnley lui-même ouvrit une fenêtre de la tour fatale, et pria le peuple de se retirer, l’assurant que tout s’était fait sur l’ordre de la reine, et qu’il serait instruit le lendemain. […] » Ces témoignages confidentiels sont le cœur ouvert des personnages sous le masque des fausses apparences.
Elle ouvrit à Marie Stuart le château de Carlisle, comme un asile royal, et elle le referma sur elle comme une prison. […] On n’ouvre les portes que le matin à dix heures. […] On ouvrit à Hamptoncourt, palais de Henri VIII, des conférences pour juger le procès de Marie Stuart avec ses sujets. […] « Puis elle alla jusqu’à sa fenêtre, regarda le paisible horizon, la rivière, la prairie, le bois ; revenant au milieu de sa chambre, et jetant un coup d’œil sur son horloge appelée la Reale, elle dit : « Jeanne, l’heure est sonnée ; ils ne tarderont pas. » « À peine avait-elle prononcé ces mots, qu’Andrews, shériff du comté de Northampton, frappa une seconde fois à la porte. « Ce sont eux », dit Marie ; et comme ses femmes refusaient d’ouvrir, elle le leur ordonna doucement.