/ 3236
895. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 8-23

Aucun Poëte n’a mieux connu, mieux éprouvé, plus vivement exprimé le sentiment ; ses Vers le respirent à chaque phrase, & ce caractere est si marqué dans ses Ouvrages, qu’on peut lui appliquer ce que disoit Horace : Invenias etiam disjecti membra Poëtæ. […] Ces morceaux, trop peu admirés dans ses Ouvrages, n’ont pas été éclipsés par les Odes sacrées du grand Rousseau. […] Les heureuses dispositions que cet Ouvrage annonçoit, n’échapperent point à Chapelain.

896. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »

On peut reprocher au Paradis perdu de Milton, ainsi qu’à l’Enfer du Dante, le défaut dont nous avons parlé : le merveilleux est le sujet et non la machine de l’ouvrage ; mais on y trouve des beautés supérieures, qui tiennent essentiellement à notre religion. […] Nous sommes persuadé que les grands écrivains ont mis leur histoire dans leurs ouvrages. […] Homère, dans ce morceau, a quelque chose de plus naïf que Virgile auquel il a fourni d’ailleurs tous les traits frappants, tels que l’ouvrage échappant des mains d’Andromaque, l’évanouissement, etc.

/ 3236