Elle pleure en le voyant traîner de lourdes bûches ; de ses frêles mains blanches, elle veut faire l’ouvrage pendant qu’il se reposera.
« Les lettres que Schiller m’a écrites sur Wilhelm Meister, disait-il, contiennent des vues et des idées de la plus haute importance ; mais cet ouvrage est au nombre des productions qui échappent à toute mesure ; moi-même, je n’en ai pas la clef. […] et, quant à Goethe, il faudra probablement plusieurs siècles avant que les hommes se rangent à cette opinion du mystique Jung Stilling, qui l’avait beaucoup aimé : « Le cœur de Goethe, que peu connaissaient, était aussi grand que son génie, que tous connaissaient. » Cependant ce faux jugement peut à la rigueur se comprendre pour Goethe, puisque, n’ayant dans aucun de ses grands ouvrages poétiques ou romanesques exprimé directement ses sentiments personnels et pris la parole en son nom, nous en sommes réduits pour juger son cœur à interroger les actes de sa vie ; mais, pour Dante, il est absolument incompréhensible.