J’ose en conclure qu’il faut s’écrier : À bas le chanoine Docre qui n’est qu’un co… chon ! […] Ne fus-je pas moi-même un parnassien, resté fidèle sinon tout à fait aux méticulosités de cette esthétique, du moins, somme toute, persévérant dans l’emploi large et j’ose le croire, judicieux, d’une liberté qui ne perd rien à ne pas extravaguer plus que nature, à ne pas se raidir, se bander, — mais voilà que je parle de moi, alors que c’est de M. […] ses yeux qui luisent pour moi… Et ce sont des noms de personnes (toutes, sans doute, la même, osons l’espérer au nom de la sainte Fidélité), de personnes charmantes, noms charmants et combien suggestifs dans tous les cas, Lilian, Noria, Muriel. […] Son assistance avait fait de moi un passable élève, ou plutôt un lecteur d’anglais, et j’ose croire que mes leçons lui furent profitables dans la suite. […] Voyez d’abord les Plaideurs, jeu pétillant d’esprit, puis ses épigrammes parfois si cruelles, la majorité de ses préfaces, enfin sa lettre juvénile à ces « Messieurs de Port-Royal », où il fouaille leur lourde pédanterie, leur odieuse dévocieuseté, si j’ose employer ce mot peu élégant.
La Pucelle de Chapelain est au rang de ces vieilles décrépites qu’on n’ose plus regarder. […] Le défaut général de sa versification est d’avoir plus de douceur que de force ; mais ce défaut (puisque je l’ose appeller ainsi) est un mérite dans Madame du Bocage ; il est une suite de son caractère. […] On dit unanimement, dit M. l’Abbé Trublet, qu’il est notre troisiéme tragique ; j’ose dire plus, il est un des trois. […] Furetiere, contemporain de la Fontaine, osa publier sous les yeux en 1651. cinquante fables que peu de gens connoissent & que personne ne lit.