Quelles armes entre les mains hostiles que certaines de ces phrases où Pascal ose écrire que « la mode seule fait la justice », que « la force est la reine du monde », que « la propriété a pour fondement l’usurpation », que « tous les hommes se haïssent naturellement les uns les autres », que « la chasse est supérieure à la poésie », qu’« il est dangereux de récompenser les mérites, et qu’il vaut mieux qu’un sot succède par droit de naissance », et cent autres formules que l’on croirait les unes de Jean-Jacques, les autres de Proudhon, — le style à part, — tant les fondements du présent pacte social y sont culbutés avec une fureur de destruction que les pires révolutionnaires n’ont pas dépassée ! […] Sait-il seulement que cette opinion existe, lui qui s’étonne d’apprendre que ses Contes ont une réputation d’ouvrage immoral ; lui qui, en pleine effervescence de l’esprit classique, va puiser son style aux plus dédaignées d’entre les sources de notre vieux langage et qui ose écrire de Malherbe : il pensa me gâter ? […] Il y avait en lui comme une fatuité angélique, si l’on ose associer ces deux mots.
Pourtant, encore un coup, tout démodés que paraissent ces seigneurs du matérialisme, on n’oserait prétendre de bonne foi que M. […] Si j’osais parler en géomètre, j’insinuerais que cette Cité existe au baiser que le sommet de la divine pyramide penchée donne à l’humaine pyramide dressée. […] comment oser même essayer, quand on a lu les Misérables ! […] Moréas, lui qui, j’ose le croire, ferait encore ses choux gras des modestes trois mille exemplaires vendus de Madame Meuriot ? […] Ce n’est que lorsque après avoir bataillé jusqu’au dernier jour, la Revue a été morte de misère, qu’ils ont osé m’adresser l’assurance de leur sympathie.