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564. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108

M. de Meilhan eut des défauts saillants qui lui appartenaient, et même des vices qui tenaient aussi à son siècle : mais il fut un homme de beaucoup d’esprit, un des plus distingués parmi les gens du monde, un des plus fertiles en idées et des plus originaux parmi les écrivains amateurs. […] Après La Rochefoucauld, La Bruyère et Duclos, il trouve encore de quoi décrire dans l’homme, dans cette scène toujours renouvelée du monde ; et, en rappelant ses illustres prédécesseurs, il sait être assez neuf et assez original pour son compte.

565. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360

Cependant on ne voit pas qu’il se soit engagé depuis dans aucun travail considérable et original de ce genre. […] Voltaire en revenait à ses moutons, à sa prédilection pour les brachmanes, qu’il tenait pour plus d’une raison à opposer à d’autres sages anciens ; il faisait semblant de croire que c’était là l’idée de Bailly, laquelle était tout autre en effet, et qui dépossédait les brachmanes indiens, tout aussi bien que les sages Chinois, de la science primitive originale, pour en doter un autre peuple plus ancien et sans nom.

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