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850. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Doyen » p. 102

Vous n’en prendrez pas vous, plus mauvaise opinion.

851. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Mme de Maintenon était moins recherchée et entourée : M. le duc de Noailles a cru qu’il était du devoir de sa maison et de son nom, de réparer l’injustice dont elle était l’objet, de redresser l’opinion sur son compte, et de lui rétablir aux yeux de tous sa situation véritable. […] Une des premières lettres du duc de Nivernais au comte de Choiseul (bientôt duc de Praslin), chargé des Affaires étrangères, est pour lui présenter une description fidèle de l’état des partis et de l’opinion (24 septembre 1762) : Comme, par la constitution de ce pays-ci, l’état respectif des partis est la seule boussole qui puisse nous guider dans la négociation présente quant au fond et quant à la forme, je vais, dans cette lettre, avoir l’honneur de vous transmettre toutes les connaissances locales, que j’ai prises avec autant de soin que de diligence, des intérêts, des vues, des forces desdits partis ; et j’ose me persuader que ce détail pourra vous servir utilement pour apprécier au juste les discours du plénipotentiaire anglais (à Versailles), qui doivent, si je ne me trompe pas, servir de preuve à mes observations, comme mes observations leur serviront de clef et d’éclaircissement. […] C’est l’opinion d’Horace Walpole, bon juge, et qui venait, de temps en temps, renouveler ses termes de comparaison en France. […] Ses opinions étaient modérées, éclairées, favorables à une amélioration sociale continue, et empreintes d’une philanthropie sincère : il exprimait bien la douce civilisation de Louis XVI. […] [NdA] J’ai eu, depuis que ceci est écrit, le plaisir de trouver l’opinion que Frédéric avait du duc de Nivernais, exprimée aussi nettement qu’on peut le désirer. — Dans une lettre de Frédéric à Maupertuis du 12 mars 1756, on lit : « J’ai ici le duc de Nivernais qui me paraît d’un caractère bien estimable ; avec beaucoup d’esprit et de connaissances, il est sans prétentions.

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