» — Comme un appel sacré, Marceline Valmore, Tu la sentis dans l’ombre exhaler ce regret… Tel un saule épuisé, relique d’un autre âge, Que remue et soudain ranime un veut d’orage, Le grand luth soupira tout entier palpitant !
Je crois très réellement voir ressusciter en Paul Fort l’âme ancienne de la France, toute pure, sans mélange aucun : généreuse, ardente, étourdie, éperdue de beaux désirs, ignorante de la conception de beauté qui nous vint plus tard d’Italie, religieuse et maligne, hardie et libre jusqu’à la témérité, avec des frousses, des peurs nerveuses du diable ou de son ombre, enfin spirituelle, facétieuse et familière.