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489. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247

Je me suis assise à l’ombre d’un cerisier, et là, pensant au passé, j’ai pleuré. […] Cependant avec les mois et les années l’ombre s’étend ; il se fait une sorte de calme monastique autour d’elle et en elle, la paix et la monotonie du désert : Il fut un temps où je décrivais avec calme les moindres petites choses.

490. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56

Les principaux traits accusés par Saint-Simon sont bien en Villars ; mais il les a présentés sous un jour si contraire, si particulier, à la clarté de sa lampe de nuit et avec de telles rougeurs dans l’ombre, qu’on n’a devant soi qu’un monstre de vanité, de forfanterie et de fortune, une caricature. Changez la lumière, faites que le rayon tombe où il faut, que l’ombre se retire et se dégrade, en un mot regardez Villars au soleil, le même homme va paraître tout différent.

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