Que la baruinia me fasse administrer une correction dans l’ombre, et me traite ensuite convenablement devant ses gens. […] Il marchait à pas lents, les yeux fixés sur les flots de la Moskwa… Soudain il aperçut dans l’ombre quelque chose comme un être vivant qui se débattait dans la vase près du rivage. […] Le muet, en se retournant, vit des lumières briller et des ombres circuler derrière les fenêtres. […] D’un côté de l’horizon, à l’endroit où le soleil venait de se coucher, un coin du ciel était encore blanchi et empourpré par un dernier reflet de la lumière du jour ; de l’autre, il était déjà voilé par une ombre grisâtre.
J’en conférai avec des camarades, Léon Valade, Charles Cros, Philippe Burty, chères ombres ! […] Parbleu, c’est le vôtre et le mien, c’est notre cœur symbolisé, c’est l’éternelle magique forêt des Ardennes, l’enchantée « Arduane Silve » où le galant garde-chasse braconne en personne, où brigande un peu Robin-des-bois, où Titania baise Bottom, où la Belle ne dort que pour mieux s’éveiller ; généralement tendre et plutôt gaie l’ombre du Bois Joli, avec telles clairières éclatantes et bellement sonores, comme ceci qui m’est dédié, dont je raffole et dont je me targue : À PAUL VERLAINE Depuis l’heure divine où j’adorai les roses, Le sommeil de mon cœur s’est à peine éveillé, Je suis resté l’enfant toujours émerveillé Qui croit à la bonté des hommes et des choses, J’ai gardé la fraîcheur de mes yeux de vingt ans. […] L’approbation, d’ailleurs, chez Roger Marx ne va pas sans les critiques les plus courtoises mais les plus pénétrantes, parce que les plus sincères, les plus consciencieuses, d’un esprit tout indulgence au vrai Beau, mais toute sensibilité quand son idéal subit l’ombre même d’un froissement. […] C’est vrai que, dans l’intervalle, je publiais trois livres d’amour réel, ressenti jusqu’aux moelles, parfois voluptueux, le plus souvent affectueux, et pas l’ombre de « vice », et nul retentissement ni odeur de crime, nul « Je te frapperai sans colère Et sans haine comme un boucher, Comme Moïse le rocher… » — J’ai même écrit une sottise, et une grande, quand, dans mes Poètes maudits (Pauvre Lelian), je parlais de « sadisme plus qu’à fleur de peau » en annonçant mon pauvre Parallèlement, si mal compris, mais il devait en être ainsi.