Tout en cherchant à sonder la question d’avenir qu’offre le Rhin, il ne se dissimule point, et l’on s’en apercevra d’ailleurs, que la recherche du passé l’occupait, non plus profondément, mais plus habituellement. […] Il ne faut pas oublier que ces lettres, qui pourtant n’auront peut-être pas deux lecteurs, sont là pour appuyer une parole conciliante offerte à deux peuples.
elles ont bien tout ce qu’il faut de supériorité de cœur et même d’esprit pour que ce monde bas et bête à qui on les offre ne les prenne pas, mais pourtant (disons-le tout de suite !) […] Mais le caprice de cet être troublé et ambulatoire ne dura que le temps de bouleverser et de blesser la femme qui lui avait tout donné, et qui ne pouvait plus lui offrir qu’un martyre accepté par elle avec des furies de résignation entremêlées des furies du souvenir et du regret qui la rendent sublime dans quelques lettres, — selon moi les plus belles du recueil, — et d’autant plus sublime qu’il ne faut pas oublier, pour mieux comprendre sa sublimité, que Réa Delcroix est une femme de ce malheureux xixe siècle, où l’on n’a plus que le Dieu qu’on se fait dans sa tête, quand on en a un !