Ces vers de Boileau rappellent le souvenir d’une note qui se trouve dans les éditions posthumes de ses oeuvres, sur le vers 91. du quatrieme chant de l’art poétique : que votre ame & vos moeurs peintes dans vos ouvrages, &c. […] Non-seulement nos poëtes usent librement de ces sortes de mots, quand la mesure ou le sens du vers paroît les y obliger ; mais lors même qu’il s’agit de nommer arbitrairement un personnage de leur invention, ils ne font aucun scrupule de lui créer ou de lui appliquer un nom dans lequel il se trouve un hiatus ; & je ne crois pas qu’on leur ait jamais reproché d’avoir mis en oeuvre les noms de Cléon, Chloé, Arsinoé, Zaïde, Zaïre, Laonice, Léandre, &c.
Elles sont aidées, dans leur œuvre de destruction, ces femmes, par d’affreux mioches qui se font la courte échelle contre les arbustes de l’avenue de l’Impératrice, cassant ce qu’ils peuvent atteindre, et traînant derrière eux un petit fagot, attaché à une ficelle que tient leur main enfoncée dans leur poche.