« Ses yeux brillaient plus que l’étoile. […] Je me découvre, par respect pour cet entretien de la vie avec la mort, et j’ai sous les yeux et dans le cœur toute la poésie du Purgatoire. […] ” — la glace qui s’était resserrée autour de mon cœur se fit à l’instant eau et souffle, et sortit avec angoisse de mes yeux et de mon sein !  […] « Tourne, ô Béatrice, tourne les yeux vers ton fidèle, qui, pour te revoir, a fait tant de pas ! Accorde-nous, par grâce, de dévoiler devant ses yeux ta bouche, afin qu’il contemple la seconde beauté que tu lui dérobes encore ! 

Les objets sont hors de la toile et d’une vérité à tromper les yeux. […] Pour regarder les tableaux des autres, il semble que j’aie besoin de me faire des yeux ; pour voir ceux de Chardin, je n’ai qu’à garder les yeux que la nature m’a donnés, et m’en bien servir. […] C’est que ce vase de porcelaine est de la porcelaine ; c’est que ces olives sont réellement séparées de l’œil par l’eau dans laquelle elles nagent ; c’est qu’il n’y a qu’à prendre ces biscuits et les manger ; cette bigarade, l’ouvrir et la presser ; ce verre de vin, et le boire ; ces fruits, et les peler ; ce pâté, et y mettre le couteau. […] Rubens, Berghem, Greuze, Loutherbourg vous expliqueraient ce faire bien mieux que moi ; tous en feront sentir l’effet à vos yeux.