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722. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »

Dès que l’impératrice se fut retirée, les courtisans environnèrent M. de Villebois, en le félicitant des succès de son jeune cousin, qui devint aussitôt l’objet de l’attention générale. […] Une autre aventure amoureuse l’attache à Dresde, il se croit l’objet de la passion d’une des maîtresses du comte de Brelh, ministre tout-puissant et voluptueux du roi de Saxe. […] Virginie revenait souvent sur cet objet. […] On n’apercevait aucune partie azurée du firmament ; une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre, de la mer et des cieux. […] Nous y descendîmes ; et un des premiers objets que j’aperçus sur le rivage fut le corps de Virginie.

723. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

La grande nouveauté de l’humanisme fut de donner, à l’étude ou à la connaissance de l’antiquité latine, cette connaissance elle-même ou cette étude pour objet, et ainsi de transformer, rien qu’en les déplaçant, les bases mêmes de l’éducation ou de la culture intellectuelle. […] Qui ne connaît les querelles fameuses des humanistes italiens, leurs débordements de vanité, les injures qu’ils échangent, et dont la grossièreté n’a généralement d’égale que l’insignifiance des objets qu’ils débattent ? […] La « nationalisation » de la littérature, si les circonstances ne lui permettent pas de se réaliser encore, est devenue l’objet que les écrivains, la société, la royauté même vont se proposer ; et, en un mot, si l’idéal classique n’a encore qu’une conscience un peu vague de lui-même, il est cependant déjà formé. […] Sociale dans son objet, générale dans ses moyens d’expression, cette littérature sera encore morale, dans la mesure précise où il ne saurait exister de société sans morale. […] 3º Les Œuvres. — Les œuvres de Maurice Scève se composent, pour ne rien dire de quelques opuscules, de Délie, objet de plus haute vertu, Lyon, 1544 ; — et du Microcosme, poème descriptif en trois chants, Lyon, 1560.

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