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2395. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Monsieur le Ministre, Lorsque, en votre noble et actif dévouement à la Poésie qui est la beauté première et suprême, vous avez bien voulu me demander d’en tracer l’histoire durant les années écoulées depuis 1867 c’est-à-dire depuis les œuvres qui, à cette époque, furent l’objet d’un Rapport présenté au Gouvernement par l’illustre Théophile Gautier, je me suis senti très ému de tant d’estime et de confiance ; mais j’ai pensé que, si d’autres eussent été plus dignes d’une telle tâche par plus de talent, de doctrine et de renommée, aucun n’y pouvait prétendre par un plus passionné amour de notre art, par un plus loyal, plus assidu effort vers son triomphe toujours continué, toujours accru ; et, la tâche offerte, si grave, si périlleuse qu’elle fût, je l’ai acceptée avec gratitude, sans humilité. […] Parnassien aussi, Paul Verlaine fut tout de suite, de la part de tous les Parnassiens, l’objet d’une admiration spéciale, qui ne ressemblait à aucune autre.

2396. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Tout d’abord, il affiche son mépris pour les phrases ronflantes, avec lesquelles on se fait une popularité facile, et déclare que le décret du Mont-de-Piété, dont le précédent orateur avait demandé l’extension, n’a pas été étendu au-delà des objets de 20 francs, parce qu’il ne s’agit pas de prendre, sans savoir comment on payera.

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