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985. (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402

Paul Bourget s’étaient employés à le lui épargner), lorsque la mort arriva, une nuit, soudaine, Mme Laforgue, au réveil, trouvait son mari mort à côté d’elle. […] après le départ, Mahaud consultera les forces magiques ; quarante jours et quarante nuits elle prépare les rites et se prépare aux rites. […] On lui indique où sont les refuges, les quartiers misérables, les hospitalités de nuit ; il s’y rend. […] Elle rêva sur son propre silence, sur sa lampe sereine dans la chambre sans murmures, près la rue frigide et calme comme la neige de la nuit au premier éveil du matin. […] Je suis assis, lépreux, sur les pots cassés et les orties, au pied du mur rongé par le soleil ; plus tard, reître, j’aurais bivouaqué sous les nuits d’Allemagne.

986. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248

Mais il restait cette entrevue de nuit à la Madeleine, dans laquelle Moreau, Pichegru, Georges s’étaient trouvés ensemble, circonstance inconciliable avec un simple projet de ramener Pichegru en France. Pourquoi se trouver de nuit à un rendez-vous avec le chef des conspirateurs, avec un homme qu’on ne pouvait rencontrer innocemment quand on n’était pas royaliste ? […] Les divers corps de l’armée française étaient en mouvement, et descendaient de la position qu’ils avaient occupée pendant la nuit, pour traverser le ruisseau qui les séparait des Russes.

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