Introduction à l’étude de la médecine expérimentale Conserver la santé et guérir les maladies : tel est le problème que la médecine a posé dès son origine et dont elle poursuit encore la solution scientifique1. L’état actuel de la pratique médicale donne à présumer que cette solution se fera encore longtemps chercher. Cependant, dans sa marche à travers les siècles, la médecine, constamment forcée d’agir, a tenté d’innombrables essais dans le domaine de l’empirisme et en a tiré d’utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n’en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médecine scientifique. De notre temps, grâce aux développements considérables et aux secours puissants des sciences physico-chimiques, l’étude des phénomènes de la vie, soit à l’état normal, soit à l’état pathologique, a accompli des progrès surprenants qui chaque jour se multiplient davantage.
L’unité de tems n’est pas plus raisonnable, sur tout si on la pousse à la rigueur comme l’unité de lieu : car en ce cas il ne faudroit prendre pour l’action que le tems de la représentation même ; et cela par les mêmes principes, sur lesquels on prétend établir l’unité de lieu ; et en effet si l’on ne veut pas que le spectateur, qui ne change pas de place, puisse suposer que les acteurs en changent, pourquoi veut-on qu’il supose plus aisément que les personages ayent passé hors de sa présence cinq ou six heures ou une nuit entiere, quand il ne s’est écoulé pour lui que quelques momens ?