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1811. (1927) Des romantiques à nous

C’est la Grèce même, transportée par miracle aux rives de Provence : On dirait que, pendant la nuit, une île de l’Archipel, une flottante Delos, s’est détachée d’un groupe d’îles grecques ou ioniennes et qu’elle est venue sans bruit s’annexer au continent de la Provence embaumée, apportant avec elle un de ces chantres divins de la famille des Mélésigènes.

1812. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

. — Mais, autant que de Dufresny, Montesquieu s’est inspiré des Caractères de La Bruyère et du Diable boiteux de Le Sage ; — du Télémaque de Fénelon [Cf. l’épisode des Troglodytes] ; — des récits de voyages de Tavernier et de Chardin ; — et même des Mille et Une Nuits. — Fâcheux développement de l’intrigue de harem dans les Lettres persanes ; — et que Montesquieu ne renoncera jamais à ce genre de tableaux [Cf. son Temple de Gnide ; Arsace et Isménie, etc.]. — La satire des mœurs contemporaines dans les Lettres persanes [Cf. notamment lettres 48, 57, 72, 143, etc.] ; — et qu’elle va bien plus profondément que la satire de Le Sage ou de La Bruyère [Cf. 24, 29, 44, 68, etc.]. — La dernière partie du livre. — De la singulière importance que l’auteur y donne, longtemps avant Malthus, à la question de la population [Cf. 113 à 123]. — Ses perpétuelles comparaisons de l’Europe à l’Asie. — Grand succès des Lettres persanes ; — Montesquieu se démet de sa charge de président, 1726 ; — il entre à l’Académie française, 1728 ; — et entreprend une série de voyages, — qui lui font connaître à peu près toute l’Europe civilisée, 1728-1731 [Cf. 

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